15 février 2023
Hommage de Jeannine à Frilly
Ma Frilly, tu m’as quitté il y a maintenant quelques semaines et mon quotidien semble […]
Lire la suiteMon Filou, depuis que tu es parti, j’ai perdu mon alter ego, mon compagnon de tous les jours, mon confident. C’est un peu comme si j’avais perdu une partie de moi. Je sais bien que tu n’aimerais pas que je sois triste mais j’avais quand même besoin de t’écrire dans ce cimetière virtuel pour chat. Certainement que si tu m’avais vu pleurer, tu serais venu ronronner sur mon ventre avec ton fameux pétrissage.
Qu’est-ce que tu adorais le pétrissage ! C’était notre petit moment à tous les deux, un moment câlin où on regardait des séries à la télé les jours de pluie. Depuis tout petit tu faisais ça et parfois je me suis dit que c’était peut-être un problème de sevrage. D’ailleurs, quand tu es venue me miauler dans le refuge, tu avais tout juste l’âge d’être adopté. Et quand tu es arrivé à la maison, tu adorais que je te donne des petites pipettes de lait pour t’endormir.
J’étais ta maman, tu étais mon bébé et en grandissant, on est devenu une équipe inséparable. Beaucoup de gens disent que les chats sont indépendants et parfois ingrats. Tu ne faisais pas partie de ceux-là. Au contraire, tu arrivais toujours à sentir ce que je ne sentais pas, à exprimer ce que je n’arrivais pas à dire et à me réconforter quand j’allais mal. Je crois que ce que je préférais le plus, c’était quand tu arrivais à changer le son de ton miaulement pour me signifier ce que tu voulais et ce que tu attendais de moi. Quelque part, tu as ouvert une porte que j’ignorais de moi-même. Et aujourd’hui, je me rends compte que c’était peut-être moi le bébé et que tu m’as appris énormément de choses que j’essaie encore de perpétuer en l’honneur de ton souvenir. Je t’aimerais toujours plus que tout mon Filou !
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