19 janvier 2024
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Lire la suiteLa zoothérapie, ou médiation animale, fait partie des thérapies alternatives capables d’aider les personnes atteintes de troubles psychologiques, cognitifs, sociaux ou physiques. Le but est simple, il s’agit d’offrir un moment de bien-être à toutes ces personnes à travers l’animal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les bénéfices sont nombreux puisque de récentes études prouvent qu’elle permettrait de diminuer significativement la tension artérielle causée par le stress ou d’améliorer la qualité de vie des personnes dépressives et hospitalisées. Alors à qui s’adresse cette thérapie d’un nouveau genre ? Quels sont ses multiples bienfaits ? Et quels sont les animaux les plus fréquemment rencontrés dans ce type de dispositif ? Réponse !
L’histoire de la zoothérapie remonte aux années 1850. À l’époque, c’est Florence Nightingale qui apporte un peu de gaieté dans l’hôpital avec une tortue. Instinctivement, elle avait compris que l’animal avait le pouvoir de diminuer l’angoisse et le stress des résidents. Ses travaux seront ensuite repris par le psychiatre Boris M. Levinson dans les années 1950 qui fut l’un des pionniers de la thérapie par médiation animale pour les troubles psychiatriques.
Aujourd’hui, c’est une thérapie qui revient largement sur le devant de la scène, notamment parce qu’elle est réputée pour réduire le stress et l’anxiété des personnes sujettes à la dépression. Concrètement, le thérapeute s’appuie sur l’effet catalyseur de la rencontre entre l’homme et l’animal pour analyser certains phénomènes de projection. Par ailleurs, de nombreuses études scientifiques s’accordent pour dire que la simple proximité avec un chat ou un chien serait capable de diminuer significativement la pression artérielle en jouant également sur la socialisation et la récupération postopératoire.
La médiation animale s’adresse aux personnes atteintes de troubles cognitifs, psychologiques, sociaux ou physiques. Sans limite d’âge, elle se pratique aussi bien chez les jeunes enfants que chez les personnes âgées en maison de retraite. Particulièrement connue et reconnue, la delphinothérapie serait capable d’améliorer le quotidien des personnes atteintes de troubles autistiques, de phobies, de trisomie 21, de dépression ou de dyslexie. Mais la zoothérapie s’adresse également aux personnes qui souffrent d’un handicap mental, en cas de rééducation fonctionnelle, de maladies neuromusculaires, de troubles psychomoteurs, de trouble du comportement ou pour des cas de délinquance.
Qu’il s’agisse d’un bénéfice physique ou psychologique, la zoothérapie est connue pour ses multiples bienfaits. D’un simple sentiment de relaxation à une meilleure récupération postopératoire, voici un bref aperçu de ses différentes vertus !
Le simple fait d’être en contact avec un animal permettrait de réduire significativement le stress. Or, il faut savoir qu’à haute dose, un stress corrosif peut entraîner de sérieux troubles au niveau de la santé, qu’ils soient physiques ou mentaux. Voilà pourquoi, de nombreuses études scientifiques se sont intéressées au sujet et ont pu constater une réduction de la pression artérielle et du rythme cardiaque grâce à la zoothérapie.
Par ailleurs, il s’agit souvent d’une thérapie envisagée pour les troubles dépressifs dans la mesure où elle favorise les capacités de concentration tout en suscitant la motivation. Et de fait, rien de tel qu’une balade en plein air avec un chien pour retrouver le sourire et garder le moral !
Pour les personnes âgées en maison de retraite ou qui souffriraient d’un douloureux sentiment de solitude, la médiation animale est particulièrement adaptée. En effet, le contact avec les animaux permet instinctivement de réduire l’anxiété et d’améliorer l’humeur. Par ailleurs, nos compagnons à 4 pattes favorisent l’interaction et sollicitent donc les capacités cognitives au quotidien.
Ainsi, une étude de 2008 sur les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer prouve que la médiation animale permettrait de réduire la fréquence des crises de démence. Par ailleurs, elle aurait une incidence sur l’alimentation avec un apport nutritionnel qui s’améliorerait significativement.
Initialement, la zoothérapie a d’abord été testée dans le milieu hospitalier. Rapidement, les infirmières se sont rendu compte d’un impact positif sur les résidents avec une diminution du stress et un sentiment de calme et de relaxation. Aujourd’hui, de nombreuses revues scientifiques s’accordent à dire que la médiation animale serait capable d’améliorer l’humeur des patients hospitalisés. Grâce à ce type de thérapie, des spécialistes observent même une diminution des soins postopératoires, notamment chez les personnes atteintes du cancer.
Schizophrénie, dépression, autisme… La médiation animale reste particulièrement adaptée pour ce type de troubles. Avec des activités quotidiennes planifiées, de nombreuses études rapportent des effets positifs sur les patients avec une meilleure confiance en soi, une meilleure socialisation et une nette amélioration de la qualité de vie. Par ailleurs, il apparaîtrait que se sentir responsable d’un animal boosterait la motivation avec l’envie de lui accorder du temps à travers des activités ludiques.
De manière générale, tous les animaux sont une source de bien-être au quotidien. Mais en zoothérapie, certains sont plus fréquemment rencontrés que d’autres.
Les chevaux ont donné leur nom à l’équithérapie. Naturellement doués d’empathie, ils sont capables de stimuler les émotions tout en mettant les patients en confiance. En plus, ils sont faciles à approcher et adorent se faire bichonner. Plus particulièrement indiqués dans le cadre hospitalier, ils feront la joie des plus petits comme des plus grands.
À la fois dociles et proches de l’homme, les chiens permettent de travailler en profondeur. En médiation animale, ils sont principalement indiqués pour des patients en situation de handicap mental ou qui sont à la recherche d’un bien-être psychique après un choc émotionnel. Entre du jeu, des balades et un peu de dressage, ils favorisent l’interaction tout en boostant les facultés cognitives.
Les chats promettent pour une bonne dose de ronronthérapie ! Naturellement apaisants, ils sont capables d’atténuer le stress tout en repoussant les insomnies. En zoothérapie, ils soulagent les patients qui souffrent de dépression, de phobies et d’hyperactivité. Mais ils sont également capables de stimuler les capacités cognitives et la motricité des personnes âgées, notamment à travers le jeu.
La delphinothérapie propose une approche multisensorielle puisque la rencontre avec l’animal aura lieu dans le milieu aquatique. Ici, c’est une médiation animale principalement indiquée pour les cas d’autisme, de phobies, de dépression, de trisomie 21 ou en cas de déficit de l’attention. De nombreuses études scientifiques ont d’ailleurs prouvé que les fréquences ultrasoniques émises par les dauphins seraient capables de stimuler le système nerveux central des patients. Ainsi, on constate une amélioration de la sécrétion des endorphines, une hormone connue pour ses propriétés calmantes et apaisantes. Par ailleurs, la médiation animale par les dauphins serait aussi capable d’atténuer les douleurs, qu’elles soient physiques ou émotionnelles.
Les chinchillas, les hamsters, les lapins… Les petits rongeurs sont également des animaux privilégiés en zoothérapie. En faisant la joie des plus jeunes enfants, ils sont également capables de raviver des souvenirs teintés d’émotion pour les patients plus âgés. Ils peuvent donc jouer sur les capacités de mémorisation, notamment chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
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